Avant d’analyser et de construire le cadre, il est nécessaire de souligner que le SCI ne propose pas de solutions de prêt-à-porter. Dans le management interculturel, il n’y a pas de solutions magiques, pas de frontières claires, pas de réponses faciles ; il n’y a pas de modèle applicable à une situation ou un contexte donné. Ci-dessous, nous énumérons quelques-unes des difficultés que vous pouvez rencontrer lors de la définition de votre SCI :

1. Absence de critères homogènes / clairs pour établir les priorités : p. ex. informations contradictoires dans l’analyse des groupes cibles (AGC).
2. Quantité d’informations – parfois trop, parfois pas assez.
3. Absence d’objectifs spécifiques – irréalistes ou médiocres : par exemple, hypothèse commune et absence d’innovation sociale.
4. Nous sommes aspirés par la boussole (SCI) : par exemple, vous vous sentez aliéné par la rigidité de l’outil.

Même lorsqu’il peut parfois être écrasant, vous devez vous assurer que l’SCI est l’outil fondamental de la justification de votre idée de projet. Cependant, il ne doit pas devenir un modèle externe qui fixe des objectifs irréalistes. L’expérience concrète et le jugement professionnel, ainsi que la capacité à construire des relations stratégiques avec les parties prenantes clés doivent toujours être préalables à tout SCI (ce sont des compétences essentielles pour le Manager Interculturel – nous reviendrons sur les compétences du Manager Interculturel dans le prochain Module 2). Enfin, n’oubliez pas qu’au chapitre 2 vous êtes passé par une analyse participative des GC : ces informations doivent toujours être prioritaires dans la définition de la matrice de conception du projet. Dans l’ensemble, lorsqu’il est correctement compris et appliqué intelligemment, l’SCI est un bon outil de gestion pour anticiper les erreurs non désirées.

Le schéma du cadre interculturel comprend 3 éléments : le SWOT, la Galaxie et l’Arbre problème-objectif. Jetons un coup d’œil à chacun d’entre eux….